C'était un soir vers 23h. Aprés avoir passé une

C'était un soir vers 23h. Aprés avoir passé une soiré à réviser chez un élève de l'école j'ai voulus rentré. Etant allé chez lui directement aprés les cours, je n'avais pas eu le temps de me changer et me trouver donc dans Marseille nord à 23h et en costume cravatte. Venant d'arriver dans cette ville je ne me suis pas inquiété. A ce moment là on se dit tous que ça n'arrive qu'aux autres... Et bien non... J'ai pris le métro. Durant le trajet deux blacks sont venus s'asseoir en face de moi et m'ont demandé si je possédais un téléphone ce à quoi j'ai répondus par la négative. 

Je me souviens de l'inquiétude qui me rongeais. J'ai toujours trop réfléchit et j'ai choisi de continuer mon chemin pour rentrer, je n'ais pas écouté mes sentiments mais ma tête et c'est bien cela qui m'a perdu. J'aurais pus rentrer dans l'hopital pendant qu'il y'avait encore du monde dans les rues. Je ne l'ais pas fait. Arrivé à la fin de la rue où se trouve un petit renfonsement je les ais vu ce retourner. Les deux noirs étaient là. Mon coeur c'est serré et pendant une seconde j'ai voulus être partout sauf ici. J'ai sentis le premier coup sur mon visage puis le deuxième. Je suis resté conscient tous le long mais je ne ressentais plus la douleur. Retranché dans mon esprit je me laissais faire lorsqu'ils me mirent par terre pour me fouiller. J'étais devenus une véritable poupé de chiffon. Ils m'ont fouillé et roué de coups même lorsque j'étais au sol puis se sont enfuis.  

J'ai subit cette agression il y'a maintennt deux ans et je m'en souviens encore comme si c'était hier. Aprés cela je suis devenus méfiant envers les personnes de race noir. Oui je sais, ils ne sont pas tous pareille, je le sais mais je ne peux m'empêcher d'avoir de l'apréhension quand je suis en présence de ces personnes. Je ne me decrirais pas comme raciste, Je ne penses pas que ces personnes soient inférieurs à nous, je dis juste que les voir me rappel un mauvais souvenir et me faire craindre un éventuel recommencement. A présent je ressors comme avant. Et puis je ne suis plus à Marseille, je ne supportais vraiment plus cette ville. Je sais que cette éxpérience m'a marqué à jamais même si je ne me suis fait ni violer ni blessé gravement. Les sequelles sont avant tous psychologiques. Les sorties m'ont été impossible pendant les 2 mois qui ont suivis mon agression et aujourd'hui même si je sors j'ai developpé une sorte de paranoïa qui m'oblige à regarder de travers quiconque me suit de trop prés.